• Séance 21


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    Evolution son


  • Marie-Claude Pietragalla


    Marie-Claude Pietragalla d'origine corse est née à Paris, le 2 février 1963.
    Claude Bessy (ex-danseuse étoile), alors directrice de l'école de danse de l'Opéra de Paris (de 1972 à 2004 ) la remarque notamment pour la présence de cette très jeune danseuse. Claude Bessy avait la réputation d'une grande exigence de ses méthodes d'enseignement prodiguées aux "petits rats". Il est certain que Marie-Claude Pietraggala acquis le sens d'une grande exigence de travail et de la nécessité de l'harmonie avec au groupe. Il lui faudra pourtant attendre encore sept années avant de rejoindre le corps de ballet - à l'âge de 16 ans.
    Après avoir décroché le premier prix du Concours international de Paris en 1984, elle devient première danseuse, en 1988. Elle enchaîne, dès lors, les premiers rôles, évoluant avec grâce et aisance et jonglant, avec une facilité étonnante, avec les répertoires classique (Le Lac des cygnesGisèleRoméo et JulietteRaymonda...) et moderne (Notre-Dame de ParisLe Jeune Homme et la mortLe Sacre du printempsIn the Middle...).
    C'est ainsi qu'elle se retrouve nommée, danseuse étoile, suite à une interprétation magistrale du rôle de Kitri dans Don Quichotte.
    Elle multiplie alors les collaborations avec les chorégraphes les plus prestigieux ; Maurice Béjart, Rudolf Noureev, Martha Graham, Merce Cunningham... de grands maîtres dont elle a pris l'exemple dès ses débuts en endossant ce rôle auprès des jeunes recrues de l'Opéra de Paris. Ce dévouement, tant dans l'interprétation que dans la création, lui vaut d'être nommée, en 1998, à la direction générale du Ballet National de Marseille.
    Mais c'est surtout sa rencontre avec Carolyn Carlson (en 1993) qui marque, à cette époque, son parcours. En effet, la magicienne acclamée de la danse moderne invente, en 2000, spécialement pour la jeune danseuse, le one-woman-show dansé Don' t Look Back, sur une musique deRené Aubry. L'œuvre rencontre un grand succès et confirme l'immense talent de Pietragalla.
    Restée à la tête du très réputé Ballet National de Marseille durant 5 ans, elle y crée une série de chorégraphies (dont Vita en 1999 et le ballet Sakountala en 2000) qui consolident une renommée, nationale et internationale, déjà largement établie.
    Pourtant, en 2004, les conflits à répétition entre elle et ses danseurs la poussent à présenter sa démission. Elle fonde alors, en collaboration avec le chorégraphe et danseur Julien Derouault (dont elle partage également la vie), la Pietragalla Compagnie, le théâtre du corps. Le duo enchaîne les créations talentueuses...!!
    La devise de Marie-Claude Pietragalla ? « Quand on veut fortement, constamment, on réussit toujours ». Quand on sait qu'elle l'a empruntée au fameux Bonaparte, on s'étonne moins de trouver chez l'artiste de telles ressources de talent, de combativité et de force tranquille.


    Carrière :


    A 9 ans, celle-ci est acceptée dans la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. .
    A l'âge de 16 ans, Marie-Claude Pietragalla intègre le corps du ballet de l'Opéra de Paris comme stagiaire.
    L'année suivante, son admission est officialisée en devenant quadrille. Marie-Claude Pietragalla déclarait à propos de cette époque à l'Opéra de avoir "aimer la discipline, la rigueur" et "avoir trouver du plaisir à se fondre dans le moule".
    En 1981, à l'issue du concours annuel du corps de ballet, elle est nommée coryphée et remarquée par sa présence et son autorité scénique.
    Celle-ci devient sujet en 1982, Pietragalla danse en soliste Bakhti III de Maurice Béjart inspirée par la musique indienne.
    En 1984, elle s'inscrit au Concours international de danse de Paris avec Wilfried Romoli et obtiennent tous les deux le premier prix.
    Celle-ci devient première danseuse en 1988 (second niveau dans la hiérarchie du Ballet de l'Opéra de Paris, après celui d'étoile et avant ceux de sujet, coryphée et quadrille). Celle-ci danse de grands rôles classique (lac des cygnes, Gisèle, Roméo et Juliette...) ou moderne ( le jeune homme et la mort, Notre Dame de Paris, le sacre du printemps...).
    A l'issue de la représentation de Don Quichotte dans le rôle de Kitri Marie-Claude Pietragalla est nommée danseuse étoile ( 22 décembre 1990 ) perpétuant la tradition d'anciens danseurs ou danseuses nommés à l'issue de leur représentation à l'Opéra de Paris de ce ballet en 4 actes (représenté le 14 décembre 1869 pour la première fois au Théâtre Bolchoï à Moscou).


    Oeuvres :



    Interprète :
    Carmen, de Roland Petit, Opéra de Paris, 1990
    In the middle of somewhat elevated, de William Forsythe, Opéra Garnier, 1991
    Dances at a gathering, de Jerome Robbins, Opéra Garnier, 1991
    Don't look back, de Carolyn Carlson, 1993
    Le Sacre du Printemps, de Vaslav Nijinski, Opéra Bastille, 1994
    Le Lac des Cygnes, de Rudolf Noureev, 1994
    Les variations d'Ulysse, de Jean-Claude Calotta, Opéra Bastille, 1995
    Giselle, de Mats Ek, Opéra Garnier, 1997
    Signes, de Carolyn Carlson, Opéra Bastille, 1997
     
    Chorégraphe :
    Corsica, 1996
    Vita, 1999
    Sakountala, 2000 (ballet qui évoque la lutte supposée de la sculptrice Camille Claudel avec ses démons)
    Enzo, Olympia, 2002 (duo crée pour le spactacle de Christophe lors des Victoires de la Musique)
    Métamorphoses, 2003 (spectacle crée pour l'école de danse de Marseille)
    Ni Dieu ni maître, Théâtre Toursky Marseille et Olympia de Paris, musique Léo Ferré et Elizabeth Cooper, 2003 (de là, une nouvelle version de Don Quichotte : Minkus-Cooper)
    Conditions humaines, 2006
    Sade ou le Théâtre des fous, Château de Lacoste, commande de Pierre Cardin, 2007 (cette pièce sera rejouée à l'Espace Pierre-Cardin de Paris en 2008)
    Marco Polo, Palais des Congrès de Paris, 2009
    La Tentation d'Eve, scène du Palace de Paris, 2010 (solo dans lequel elle retrace l'histoire des femmes en traitant de différents personnages féminins au fil des âges)
     
    Ouvrages : 
    Corps et âme, Paris, Somogy, 1999
    La Légende de la danse, Paris, Flammarion, 1999 (ISBN 2-0803-5609-9)
    Écrire la danse : de Ronsard à Antonin Artaud, Paris, Atlantica, 2001 (ISBN 2840492059)
    La Femme qui danse, avec Dominique Simonnet, Paris, Seuil, 2008
     
     
    Marie-Claude Pietragalla
     
     
    Distinctions et Honneurs :
     
    Le 16 décembre 1998, Marie-Claude Pietragalla fait son entrée au Musée Grévin.
    En septembre 1999, Marie-Claude Pietragalla fait son entrée dans le Petit Larousse, édition 2000.
    Le 29 avril 1998 à Moscou, elle reçoit le Prix Benois de la Danse.
    En octobre 1998, elle reçoit le Prix Paul Belmondo
    En 1994, elle est nommée Chevalier des Arts et Lettres
    Le 15 novembre 1997, elle est nommée Chevalier de l'Ordre National du Mérite
    Le 14 avril 2008, elle est nommée Chevalier de la Légion d'honneur.
    Juillet 2011, Marie-Claude Pietragalla est nommée Officier des Arts et des Lettres.





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